La technologie citoyenne

Je vous partage une réflexion de plus sur la démocratisation de la technologie (marketing). Elle s’aligne parfaitement avec le modèle d’innovation de rupture de Clay Christensen :

Il y a du « travail à faire » dans le marketing, partant des cas d’utilisation low-end jusqu’aux cas d’utilisation high-end. Je pense que nous pouvons approximativement associer différents groupes de personnes appliquant la technologie à ces niveaux de cas d’utilisation : les utilisateurs intensifs sur le low-end et les experts de la discipline (TI) sur le high-end.

Un outil donné de « technologie citoyenne » est essentiellement une innovation de rupture. Quand il commence, ses capacités sont généralement assez limitées. Vous ne seriez pas en mesure de l’employer pour régler la plupart des cas d’utilisation vers lesquels les gens appliquent une plus grande expertise, du moins, pas au départ.

Cependant, il apparaît souvent comme idéal pour construire des choses et résoudre des problèmes sur lesquels les « experts » n’auraient pas voulu passer du temps. Il aurait été trop coûteux de se servir d’une technologie qui ne peut être utilisée que par des experts pour répondre simplement à quelques petits besoins.

Mais les outils technologiques des citoyens fonctionnent très bien pour ça. Il s’agit d’une rupture low-end.

Pourtant, au fil du temps, les outils technologiques des citoyens continuent de s’améliorer. Ce faisant, ils deviennent une solution viable pour les cas d’utilisation low-end qui étaient auparavant traités par des solutions plus coûteuses. Et puis, ils incorporent les cas d’utilisation mid-range. Et finalement des cas d’utilisation high-end.

Au sommet de cette courbe d’innovation de rupture, les technologistes citoyens sont en mesure de faire des choses qui nécessitaient auparavant des experts de discipline.

Les coûts baissent. Le volume et le taux de création montent en flèche. Une toute nouvelle ère de marketing vous attend.

Tout le monde va être un marketing maker.